Résumé de l'article

Florence Burgat, Être le bien d’un autre
La présentation des statuts juridiques de l’esclave (dans l’Antiquité gréco-romaine et dans le Code Noir français), d’une part, de l’animal domestique (dans le droit français) d’autre part, permet de mettre au jour de frappantes similitudes, y compris dans la manière dont les prérogatives du propriétaire sur ces biens très particuliers que sont les esclaves et les animaux ont été réduites dans les législations afférentes. Cette brève étude contribue aussi à une réflexion sur le statut philosophique des êtres appropriés, qui sont « le bien d’un autre », et de la servitude.


Mots-clef : esclave, animal, propriété
t. 51, 2008 : p. 385-402