Résumé de l'article

Alexandre Zabalza, Recherche sur le sens métaphysique et sur la portée métajuridique de la formule husserlienne : la terre ne se meut pas
Peut-on établir un rapport entre la formulation husserlienne " la terre ne se meut pas " et l'article 518 du code civil ? A priori, non, tant l'opposition des significations semble absolue. Pourtant l'analyse proposée par Husserl préfigure une nouvelle interrogation de l'espace, de la terre dans l'espace, du corps par rapport à la terre, et enfin de la chair sur la Terre. Elle peut alors être étendue sur les rapports que le droit établit entre les personnes et la terre, interrogeant par ce biais la portée des qualifications juridiques et leurs fondements métaphysiques, dans une compréhension singulière d'une terre juridiquement propre et moralement commune.

Mots-clef : terre, Husserl
t. 46, 2002 : p. 379-406